SYNGO.VIA©, AU PLUS PRES DES PRATIQUES DES RADIOLOGUES
MARDI 21 AVRIL 2015
Soyez le premier à réagirLes pratiques radiologiques actuelles font de syngo.via©, la plateforme de post-traitement des images radiologiques 3D de routine et avancé de Siemens Healthcare, une solution de référence. Sophie Jalbert, Responsable de l'activité SYNGO depuis cinq ans, témoigne de ses apports pour la gestion multi-modalités et multi-sites des données patients, pour les usages mobiles, ainsi que des dispositifs de formation pour les utilisateurs.
Théma Radiologie : syngo.via est une solution de post-traitement proposée aux professionnels de l'imagerie depuis 2010 et la demande est forte en France. Pour quelles raisons ?
Sophie Jalbert : La particularité des radiologues français réside dans le fait qu'ils post-traitent eux-mêmes leurs examens. Aux États-Unis, par exemple, ils envoient leurs images dans des "labs" où des manipulateurs sont chargés de les retravailler en suivant des protocoles bien définis. Aujourd'hui, ce sont plus de 330 systèmes syngo.via qui sont installés dans les établissements de santé et les cabinets de radiologie français.
"Un seul système pour une gestion multi-modalités et multi-sites"
T.R. : ...A raison d'un système par structure ?
S.J. : Pas obligatoirement. Un hôpital peut être équipé de plusieurs serveurs, et inversement, un système peut être mutualisé entre différentes structures. La technologie syngo.via permet, depuis un poste de travail, de post-traiter des images multi-sites, mais aussi multi-modalités. Si bien qu'un seul système est nécessaire, selon les usages, pour centraliser l’ensemble des installations d'un service d'imagerie en restituant les images en 3D de la mammographie, notamment la tomosynthèse, de l’imagerie interventionnelle, avec possibilité de réaliser des mesures QCA et LVA, et bien sûr le scanner, l'IRM et l’imagerie moléculaire.
T.R. : Quels sont les pré-requis techniques pour un réseau multi-sites ?
S.J. : Tout d'abord, la norme DICOM utilisée par l'ensemble des industriels du secteur est un gage d'interopérabilité. Ensuite, selon les pratiques, une bande passante utile de 10 Mb/s est nécessaire pour obtenir des transferts fluides. Notre plus-value technologique est, sur ce thème, le syngo.via WebViewer, grâce auquel on peut interpréter l'image à partir d'un volume de données moins important. D’autre part, syngo.via WebViewer permet l’usage mobile de syngo.via. Grâce à lui, les praticiens ont accès à leurs examens, depuis leur smartphone ou leur tablette, à une partie des fonctionnalités offertes sur leur poste de travail.
"Les fonctionnalités sont paramétrables pour les adapter aux pratiques des radiologues"
T.R. : En termes de fonctionnalités justement, quelles sont les apports essentiels de cette solution ?
S.J. : syngo.via a été conçue pour que les radiologues améliorent leur temps de reconstruction et se consacrent au cœur de leur métier. Ainsi, lorsqu'ils ouvrent le dossier d'un patient, les examens antérieurs de celui-ci se chargent automatiquement et sont accessibles en un clic. De la même façon, si un scanner du thorax vient d'être réalisé sur ce patient, les derniers scanners thoraciques s'affichent directement et l'ensemble de ses autres examens thoraciques, radios, échographies... sont facilement accessibles. C'est très apprécié dans les cas de recherche d'évolution des tumeurs notamment. De plus, ils peuvent passer d'un scanner à une IRM sans changer d'interface de post-traitement, ce qui est encore plus productif. Enfin, pour les examens vasculaires, le logiciel efface automatiquement les structures autres que veineuses ou artérielles. Toutes ces fonctionnalités sont bien sûr paramétrables au départ et les praticiens adaptent ainsi l'outil à leurs pratiques.
" syngo.via valorise le travail des radiologues auprès de leurs correspondants"
T.R. : Comment syngo.via gère-t-il la restitution des examens ?
S.J. : Il comprend un module de gestion des comptes-rendus entièrement paramétrable selon la destination souhaitée. On peut les faire transiter vers le RIS, vers le PACS sous la forme d'une image, ou vers le système d'impression. De plus, le radiologue a le loisir de paramétrer, sur la forme, le compte-rendu, en y insérant un logo ou lui assignant une mise en page particulière notamment, afin de valoriser son travail et fournir une présentation agréable à ses correspondants.
T.R. : Comment Siemens gère-t-il la formation des utilisateurs de syngo.via ?
S.J. : C'est une partie importante pour nous ! Siemens Healthcare a créé un centre de formation, la "syngo Academy", où les utilisateurs peuvent se former sur les modalités et le post-traitement avec des thèmes précis. Nous proposons également, via notre plateforme de formation en ligne, des solutions de e-learning et de classes virtuelles qui ont l'avantage de délivrer des formations, à distance et en dehors des heures de pointe. Ces formations à distances sont dispensées par des ingénieurs d'application dédiés à cette mission et qui peuvent interagir avec les professionnels de santé. Ainsi, les utilisateurs ne sont pas distraits par le workflow des examens à traiter dans la journée. Le site web présente également des témoignages de radiologues aguerris à la pratique de cette solution.
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Bruno Benque