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Aux Hôpitaux St-Joseph Marie Lannelongue une
collaboration pleine et entière entre les
services d’imagerie et d’anatomopathologie
s’est établie mise en place afin de
mettre en place les conditions d’un diagnostic
intégré. Nous avons rencontré le
Dr Marc Zins, chef du service d’imagerie de
cettte institution, qui détaille pour nous les
initiatives prises dans ce cadre et les usages de la
suite logicielle Philips dédiée.
Thema Radiologie: Les Journées
Francophones de Radiologie 2023 sont annoncées
sous le signe du diagnostic intégré.
Qu’est-ce qui définit le mieux, pour vous,
cette notion ?
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Dr Marc Zins :
J’ai l’habitude, pour en
parler, d’utiliser
l’image du puzzle. À
l’ère du Big data et de
la médecine des 5P
(Préventive,
Prédictive,
Personnalisée, Participative,
Pertinente), le diagnostic
médical est obtenu, outre la
clinique, par l’addition
d’examens
médicotechniques issus de la
radiologie, de
l’anatomo-pathologie
(anapath), de la biologie, de la
médecine nucléaire,
etc. Dans ce contexte, le diagnostic
intégré est donc le
moyen de rassembler,
d’ordonner, de
sélectionner les
pièces de ce puzzle qui sont
autant de données de
Santé très diverses.
L’idée est ainsi de
préparer les informations
relatives à
l’état du patient, de
phénotyper ces
données, en amont des
décisions
thérapeutiques qui seront
prises en Réunion de
Concertation Pluridisciplinaire
(RCP).
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T.R : Cette notion semble donc
conditionnée par l’assemblage de
volumes de données numériques
inhomogènes. Comment réussir ce
challenge ?
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Dr M.Z :
Disons tout d’abord que
l’imagerie, du fait de sa
digitalisation précice, est
en avance sur des
spécialités comme
l’anapathhomo-pathologie par
exemple, et qu’elle est
à souvent à
l’initiative de ces
évolutions. Mais c’est
bien un challenge multidisciplinaire
en effet et cette vision se heurte
à quelques freins majeurs, le
premier d’entre eux
étant
l’interopérabilité.
Les différentes
spécialités
citées plus haut utilisent
des Systèmes
d’Information (SI)
différents qui sont
élaborés selon des
standards souvent
spécifiques. Nous travaillons
actuellement sur des projets par
lesquels cette
interopérabilité
pourrait devenir effective,
notamment par l’entremise
d’un entrepôt de
données ou
d’algorithmes qui pourraient
nous faire gagner du temps dans la
mise en ordre de ces données.
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D’autre part, il faut une vision
partagée de tous les acteurs pour que cela
réussisse. L’imagerie est en avance,
mais elle doit travailler sur un pied
d’égalité avec les autres
disciplines. Aux HôpitauxÀ
l’Hôpital St-Joseph Marie Lannelongue,
(HSJML), la collaboration est pleine et
entière avec notamment le chef de service
d’anatomie et cytologie pathologiquepaths, le
Dr Julien Adam qui utilise un scanner de
digitalisation des lames Philips qui
génère quelques 150 000 lames
numériques par an. Nous travaillons en bonne
compréhension sur un projet de mise en
corrélation des images d’IRM de
tomodensitométrie et des lames
numérisées en oncologie thoracique,
même si les images d’anapath de
pathologie ne sont pas DICOM au départ.
T.R : Vous citiez à l’instant
le scanner de numérisation Philips, un constructeur
avec lequel il existe un véritable partenariat
scientifique au HSJML. Comment cela se
matérialise-t-il ?
Dr M.Z :
Nous avons une histoire vieille de vingt ans avec
Philips, date à laquelle nous avons acquis
leur PACS, qui, soit dit en passant, est très
ergonomique et aisé d’usage, avec des
outils d’Intelligence Artificielle (IA) pour
améliorer le workflow. Ils ont une vision
globale de l’intégration des
données de Santé, depuis la
modalité jusqu’au diagnostic, en
passant par les outils de stockage et de traitement
et les partenariats pour intégrer l’IA
au processus. C’est ainsi qu’ils ont
conçu une suite logicielle qui assure le
partage et l’agrégation des
différents processus ainsi que les
échanges pluridisciplinaires ou avec les
autres établissements, le tout à
partir d’une seule console.
T.R :
Quels sont, pour vous, les caractéristiques
innovantes de cette suite logicielle et quelles sont
évolutions à attendre d’un tel
outil ?
Dr M.Z. :
Il y a certains points qui méritent que
l’on s’y attarde, en premier lieu
l’IA, par laquelle nous pourrions gagner du
temps dans l’ordonnancement des
données. Le diagnostic intégré
complexifie les process car chaque
spécialité utilise des algorithmes
différents pour faire du triage ou de la
deuxième lecture. L’IA sera
opérationnelle lorsqu’elle sera capable
de gérer des bibliothèques bien
ordonnées.
Ensuite, nous devrons régler le
problème du volume de datas
générées, sachant qu’une
lame d’anapath pèse 1 à 3 Go.
Enfin, L’accès à la data devra
être possible pour les staffs de services,
mais aussi pour la recherche et
l’enseignement, sans avoir à ouvrir des
SI différents à chaque fois. Mais le
concept est vraiment prometteur et j’invite
les congressistes des JFR à venir assister au
symposium organisé le 13 octobre de 12h30
à 13h30 pour s’en faire une idée
plus précise.
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Améliorer l’intégration des
diagnostics avec le PACS Philips
Les équipes médicales sont
confrontées à de plus en plus de
données cliniques tout au long du parcours de
soin des patients. Grâce à des innovations
significatives et une solide expertise clinique, Philips
propose des solutions sécurisées,
personnalisées et connectées pour
accompagner les services cliniques et
opérationnels dans leur transformation, et
favoriser la qualité de la prise en charge :
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Faciliter la collaboration entre les services
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Optimiser les flux de travail
-
Pour une prise de décision plus rapide et précise
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Vers un processus de travail
intelligent en radiologie
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Gérez à la fois le
flux de patients et le flux
d'informations pour l'ensemble du
service de radiologie et les
cliniciens grâce à
Philips Workflow Orchestrator, notre
solution de gestion du flux de
travail administratif et clinique
sans installation
d’application grâce
à l’interface web Zero
Footprint.
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En savoir plus
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Un espace de travail unique
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Plus qu'un simple PACS, la solution
Philips vous offre des outils
pertinents dotés d’IA
pour une lecture en toute confiance
et des comptes rendus intégrés
pertinents, en vous aidant tout au
long de la prise en charge.
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En savoir plus
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Collaboration clinique améliorée
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Encouragez la collaboration en temps
réel en utilisant le chat
natif et le partage d'écran
en direct entre les cliniciens avec
Philips Enterprise Viewer. À
tout moment, où que vous
soyez.
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En savoir plus
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Pathologie Numérique
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La numérisation de
l’anatomo-pathologie est la
révolution actuelle dans les
services diagnostiques. Vous pourrez
de plus en plus dialoguer avec vos
référents
pathologistes, voir leurs images en
regard de vos examens de radiologie.
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En savoir plus
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L’intégration des diagnostics, un
défi relevé par les hôpitaux Saint
Joseph Marie Lannelongue
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Le groupe Hospitalier Paris Saint
Joseph, l'un des principaux centres
d'excellence français en
matière de traitement du
cancer, s'est associé
à Philips pour
intégrer complètement
la pathologie numérique dans
le flux de travail d'imagerie des
hôpitaux Saint-Joseph et
Marie-Lannelongue, permettant ainsi
aux équipes soignantes
d'accéder à des
informations diagnostiques
complètes au niveau
anatomique, cellulaire et
moléculaire. Ainsi, les
équipes diagnostiques seront
en mesure de mieux orienter la
réunion pluridisciplinaire
pour sélectionner un parcours
personnalisé pour chaque
patient, grâce à
l'intégration des flux de
travail de la pathologie
numérique et de la
radiologie.
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Pour en savoir plus sur le
diagnostic intégré
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Participez au symposium à
l’occasion des JFR le Vendredi
13 octobre de 12h30 à 13h30
en salle Maillot
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Innovations &
actualités
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Pour garder un œil sur les
innovations, les évolutions
de pratiques, les
évènements en
imagerie, il y a la lettre
d’information Philips.
N’hésitez pas à
vous inscrire et indiquer vos sujets
d’intérêt afin de
recevoir uniquement ce qui est
pertinent pour vous !
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ses préférences
de communication
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Vue PACS est un dispositif
médical de classe IIa
fabriqué par Philips et
dont l’évaluation de
la conformité a
été
réalisée par
l'organisme notifié TUV
Rheinland CE0197. Il est
destiné à la
visualisation et au stockage des
images. Les actes effectués
avec ce dispositif sont pris en
charge par les organismes
d’assurance maladie dans
certaines situations. Lisez
attentivement la notice
d’utilisation. Septembre
2023
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