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Médecine légale: le scanner, partenaire désormais incontournable

MERCREDI 17 AVRIL 2019 Soyez le premier à réagirSoyez le premier à réagir

Dans la série des Dossiers THEMA RADIOLOGIE FOCUS, nous vous proposons une série d'articles sur les apports de l'imagerie pour la médecine légale. Sont abordés tout à tour les initiatives européennes en faveur de l'enseignement commun des radiologues et des médecins légistes pour cette discipline, une étude rétrospective marseillaise sur l'exploration des traumatismes balistiques par scanner, ainsi que le choix d'installer le scanner Fujifilm à l'Institut médicolégal du CHU de Tours pour améliorer les autopsies.

Fujifilm

La virtopsie rapproche les radiologues des médecins légistes

L'autopsie virtuelle rassemble les médecins légistes et les radiologues autour d'un langage commun et de la maîtrise d'une pratique homogène. Le Virtopsy course auquel ils ont participé en ce mois de mars 2019, sanctionné par un diplôme à valeur européenne, favorise ce partage depuis 10 ans. Et voilà que se profile le congrès mondial de l'ISFRI à Berlin.

L'imagerie médicale est aujourd'hui directement impliquée dans la médecine légale et la pratique de l'autopsie. Le terme de Virtopsy est ainsi désormais largement répandu et favorise une collaboration étroite entre les praticiens de médecine légale et les radiologues.

Une préformation pour un langage commun des médecins légistes et des radiologues

C'est dans ce contexte que s'inscrit, depuis 10 ans, le Virtopsy Course, un événement européen annuel de formation des médecins sur pour cette discipline. L'édition 2019 s'est déroulée du 18 au 28 mars, selon deux sessions distinctes. La première (18-22 mars) a eu pour but de dispenser une préformation de base en imagerie aux médecins légistes participants et, de la même façon, des enseignements de médecine légale et forensique aux radiologues. Il pouvaient ainsi, à l'issue de cette première phase, parler un langage commun et maîtriser les usages des mêmes outils afin qu'ils soient prêts à suivre, sur un pied d'égalité, la seconde partie du cours.

Un certificat à valeur scientifique européenne délivré à l'issue du cours

Au cours de celle-ci (23-28 mars), ils ont assisté pendant deux jours à des enseignements généraux d'autopsie virtuelle (virtopsie), puis deux jours de cours avancés, après quoi ils étaient appelés à proposer eux-mêmes des cas, étudiés en séance plénière dans une dernière phase. A l'issue de celle-ci, ils obtiennent le Certificate of Advance Studies (CAS) in Forensic imaging & Virtopsy qui est un diplôme à valeur scientifique européenne. En pratique, les cours dispensés concernent la sémiologie normale post-mortem, ainsi que des parties spécifiques en imagerie forensique, en fonction des types de décès, qu'ils soient traumatiques, conséquences d'une noyade ou d'un empoisonnement.

Cet événement est chaque année ouvert à un petit groupe de 25 personnes maximum, afin de favoriser l'interactivité. Les enseignements concernent également des spécificités populationnelles ou techniques, avec par exemple l'angiographie post-mortem, l'échographie, l'IRM, etc. Les participants assistent enfin à des ateliers, des autopsies, des scanner et IRM post-mortem.

L'identification des accidentés de la route comme focus du congrès ISFRI 2019

Le Virtopsy Course sera suivi, du 16 au 18 mai 2019 à l'Institut de médecine légale et de sciences forensiques de la Charité de Berlin, par le 8th annual meeting of the International Society of Forensic Radiology and Imaging (ISFRI), le rendez-vous mondial annuel de la spécialité. Il sera, cette année, combiné au 14thannual meeting of the International Association of Forensic Radiographers. 200 participants sont attendus, venus d'Europe bien entendu, mais également beaucoup de radiologues et de médecins légistes des Etats-Unis et d'Asie. Parmi les nombreux sujets abordés, il sera fait cette année un focus sur les apports de l'imagerie dans l'identification des victimes d'accidents de la route.

La pratique de l'imagerie médico-légale et forensique ne cesse de trouver des adeptes et, malheureusement, d'identifier de nouvelles applications. Remplacera-t-elle un jour l'autopsie classique ? Nous n'en sommes pas encore là, loin s'en faut. En tout cas, la recherche avance, les techniques évoluent et les praticiens acquièrent un langage commun et des compétences avancées pour qu'un jour, peut-être, le bistouri post-mortem intègre le musée de la médecine.


Apports du scanner post-mortem dans l'évaluation des trajets balistiques

L'autopsie classique et le scanner post-mortem ont-ils un niveau de sensibilité identique pour explorer les traumatismes balistiques fatals ? C'est ce que cherche à montrer une étude rétrospective monocentrique marseillaise sur un panel de plus de 200 cadavres.

L'imagerie forensique est devenue, au fil des ans, une discipline très prisée des médecins légistes pour les assister dans leur discipline. Des reconstructions en trois dimensions d’images scanographiques acquises post-mortem permettent, par exemple, de reconstituer les trajets lésionnels provoqués par des balles, ce qui constitue un type de pièces à conviction à présenter devant une cour de justice.

Évaluer les corrélations de l'autopsie et du scanner dans les traumatismes balistiques fatals

Le nombre de décès par balles, notamment lié aux tueries de masses aux Etats-Unis d’Amérique, augmente au fil des ans. L'autopsie virtuelle semble donc promise à un bel avenir outre Atlantique. En France, c'est à Marseille – ça ne s'invente pas ! – que l'on trouve la base épidémiologique la plus fournie en matière de décès par balle. Une équipe de chercheurs emmenés par le Dr Pierre Gach (AP-HM Timone) a en effet mené une étude visant à étudier les apports respectifs et les corrélations de l’autopsie classique et du scanner post-mortem dans les traumatismes balistiques fatals. Cette étude descriptive rétrospective monocentrique sur 9 ans (2008-2017), incluant les cas de traumatismes balistiques fatals ayant bénéficié d’un scanner post-mortem en contraste spontané, puis d’une autopsie, est en cours de validation sur ce thème.

Un protocole d'acquisition TDM bien précis

Ce travail se base, en plus des données démographiques, sur les principales données recueillies à l’autopsie et au scanner, en aveugle l’un de l’autre, notamment le nombre de systèmes lésionnels, leur orientation, le calibre des projectiles et les résidus de tir, le bilan lésionnel détaillé ou la détection des épanchements. Sur le plan radiologique, les chercheurs ont établi un protocole d'acquisition précis comportant un topogramme de face en décubitus dorsal, les bras le long du corps, suivi d’une première acquisition cervico-crânienne sans injection de produit de contraste, reconstruites en traitements osseux et parenchymateux cérébral, puis d’une deuxième acquisition sans injection de produit de contraste, en coupes millimétriques, de la région cervicale à l’extrémité des pieds, reconstruites en traitements osseux, médiastinal et parenchymateux pulmonaires.

Une revue scanographique exhaustive de tous les organes traversés par le projectile

Les trajectoires balistiques sont ici évaluées au scanner dans les 3 plans de l’espace, selon la méthode utilisée par les médecins légistes dans les rapports d’autopsie, et d'après des éléments sémiologiques comme les défauts dans le revêtement cutané, associés à des bulles d’emphysème sous-cutanées par exemple. Le trajet hématique se manifeste, d'autre part, par une hyperdensité linéaire au sein des masses musculaires ou du parenchyme cérébral. Un trajet bulleux dans les organes pleins et les poumons sont également des critères d'évaluation précis, de même que le descriptif lésionnel de l’encéphale aux pieds, en analysant différents axes artériels et veineux (aorte thoracique et abdominale, troncs artériels supra-aortiques, mésentère, veine cave inférieure), ainsi que chaque organe, chaque segment osseux, avec latéralisation systématique et recherche d’épanchement au contact des organes pleins intra-abdominaux.

Une corrélation et une complémentarité significatives entre les deux techniques

Cette étude a inclus 225 cas, ce qui lui confère une solidité significative. Au final, et comme on pouvait s'y attendre, le scanner et l’autopsie semblent concordants dans bien des cas, notamment sur le nombre et l'orientation des systèmes lésionnels. L'autopsie semble supérieure sur les résidus de tirs cutanés tandis que le scanner l'emporte sur la détection des épanchements. Reste que, dans cette pratique, il existe des limites à l'utilisation du scanner, notamment pour identifier précisément le calibre des projectiles ou lorsque les membres se trouvent en dehors du champ d’acquisition. Cette étude, qui est soumise pour publication dans l'International Journal of Legal Medicine, permet d'établir une complémentarité suffisante entre le scanner et l'autopsie classique dans les cas de traumatismes balistiques fatals.

Merci au Pr Guillaume Gorincour et au Pr Pierre Gach pour leur implication dans cet article.

L'Institut médico-légal du CHU de Tours choisit le scanner Fujifilm pour renforcer la qualité des autopsies

Le scanner est devenu un élément clé des procédures de médecine légale. Dans ce contexte, l'Institut médico-légal de Tours a choisi le scanner FCT Speedia de Fujifilm pour améliorer la performance des investigations post-mortem en complément des autopsies médico-légales. Cette modalité lancée en 2017 poursuit son développement, avec notamment une installation récente au scanner de la Porte des Flandres.

L'imagerie en coupe fait désormais partie intégrante des procédures de médecine légale. Le scanner y a une place privilégiée, les contraintes liées à la radioprotection ne s'appliquant évidemment pas aux examens post-mortem, sauf pour les travailleurs.

L'Institut médico-légal de Tours fait le choix du scanner FCT Speedia de Fujifilm

Cette technologie confère une aide précieuse aux médecins légistes pour déterminer les causes d'un décès, par l'étude d'un trajet balistique, l'évaluation de l'état d'un squelette après un accident ou l'identification, par angioscanner post-mortem, des conséquences d'une hémorragie massive. Elle est également déterminante pour l'identification des corps après une catastrophe naturelle ou industrielle. L'Institut Médico-légal du CHU de Tours a fait le choix, en fin d'année 2018, de s'équiper d'un scanner de dernière génération afin d'améliorer la qualité du service rendu à la justice en matière d'autopsie médico-légale. Il s'est tourné, pour ce faire, vers Fujifilm et a fait l'acquisition de son nouveau scanner FCT Speedia 64 barrettes. Il est devenu ainsi le premier institut médico-légal français à s’équiper d’un scanner Fujifilm.

Cette modalité fait l'unanimité, notamment pour le Professeur Pauline Saint-Martin, responsable de l’institut médico-légal de Tours : "L’institut accueille environ 2500 victimes par an, pour 250 autopsies, toujours dans le cadre de procédures judiciaires. L’acquisition de notre scanner FCT Speedia va améliorer la qualité du travail que l'on effectue pour les services d'enquête, et dont le but est notamment la recherche des causes du décès, dans l'intérêt des victimes et de leurs proches", a-t-elle déclaré.

Le meilleur compromis Dose / Qualité image et un dispositif d'Intelligence Artificielle embarqué

Lancé en 2017 à l’occasion des JFR, le scanner FCT Speedia de Fujifilm poursuit ainsi son développement. Plus de 40 systèmes ont été vendus à ce jour à travers le monde, hors Japon et USA, et les installations se succèdent à rythme régulier sur le marché français. C'est ainsi que la SARL Scanner de la Porte des Flandres, installée au CH Saint-Philibert à Lomme (59), a installé lui aussi récemment un modèle 64 barettes du scanner FCT Speedia. Pour (Lomme ; 59) : "Lors de l’installation de ce nouveau scanner, l’équipe Fujifilm a su se montrer agréable, efficace et à l’écoute de nos exigences afin de mener à bien notre projet, remarque Omar Tahar, Manipulateur référent au Scanner de la Porte des Flandres. Nous en sommes très satisfaits, les délais ont été plus que respectés. Je tiens à remercier toute l’équipe Fujifilm pour la réussite de ce projet."

D’autres installations sont en cours en ce début d’année 2019. Ces nouveaux équipements offriront un meilleur compromis dose/qualité image et une ergonomie optimisée, tant pour les patients que pour les professionnels. De quoi rassurer les malades et réjouir les utilisateurs. D'autre part, Fujifilm intègre désormais l’Intelligence Artificielle au cœur de ses solutions d’imagerie. En scanner, un premier dispositif avec IA a été implanté en 2018. Cette solution permet d’augmenter la qualité et la précision des images tout en réduisant le bruit. Ce dispositif est validé cliniquement et permet de réduire drastiquement la dose reçue par le patient tout en améliorant la qualité image.

La mutation se poursuit donc chez Fujifilm avec une gamme étendue et toujours plus d’innovations orientées utilisateur et patient.

 

A propos de Fujifilm Europe
Les opérations de Fujifilm en Europe intègrent 45 sociétés affiliées au groupe et plus de 4 500 personnes employées en R&D, production, vente et service. A travers ses activités européennes, Fujifilm répond aux besoins d’un large panel d’industries des domaines médical, chimique, graphique, matériel électronique, optique, et technologies de la photographie numérique.
Le groupe Fujifilm commercialise notamment des solutions de mammographie, des solutions à capteur plan, des systèmes de diagnostic et d’imagerie FCR, des films, des endoscopes numériques, des solutions d’imagerie en coupe, et désormais des solutions d’imagerie dentaire. Egalement acteur des Systèmes d’Information de santé, Fujifilm développe les solutions informatiques médicales Synapse®, distribuées en France par Softway Medical.
Acteur majeur de la prévention en Healthcare à travers ses solutions innovantes de radiologie et d’imagerie en coupe, Fujifilm souhaite améliorer la prise en charge et la santé de chacun. Plus d’informations sur www.fujifilmmedical.fr
Contacts FUJIFILM France - Medical Systems Business
Lionel Sanglé-Ferrière- Directeur Marketing et Stratégie- lionel.sangle-ferriere@fujifilm.com Simon Chapuisat- Responsable Marketing scanner- simon.chapuisat@fujifilm.com
Marion Pichavant- Responsable communication radiologie- marion.pichavant@fujifilm.com

Thema Radiologie avec Fujifilm


Balistique : les bonnes techniques d'imagerie pour chaque arme à feu
11/05/2022 : Un poster électronique présenté lors du dernier congrès de l’ARRS traite des techniques d’imagerie utilisées pour explorer les blessures par arme à feu. Il recense les protocoles utilisés pour identifier les blessures provoquées par les différentes armes.

Scanner haute résolution et radiomique pour faire avancer les enquêtes sur les corps carbonisés
11/12/2020 : La radiomique et le scanner haute résolution sont susceptibles de faire avancer les enquêtes criminelles réalisées sur des cadavres carbonisés. Une étude italienne présentée au RSNA 2020 montre que l’on peut, grâce à un algorithme spécifique, déterminer l’heure de l’xposition au feu.

Un scanner à l'Institut médico-légal pour une assistance aux autopsies haut de gamme
10/10/2019 : L'Institut médico-légal du CHU de Tours a fait l'acquisition, il y a un an, d'un scanner FCT Speedia de Fujifilm pour assister les médecins légistes dans leurs autopsies. Le PR Pauline Saint-Martin, Chef de ce service, revient pour nous sur les apports de cette modalité pour la qualité des examens réalisés et l'amélioration des workflows.  

Médecine légale: le scanner, partenaire désormais incontournable
17/04/2019 : Dans la série des Dossiers THEMA RADIOLOGIE FOCUS, nous vous proposons une série d'articles sur les apports de l'imagerie pour la médecine légale. Sont abordés tout à tour les initiatives européennes en faveur de l'enseignement commun des radiologues et des médecins légistes pour cette discipline, une étude rétrospective marseillaise sur l'exploration des traumatismes balistiques par scanner, ainsi que le choix d'installer le scanner Fujifilm à l'Institut médicolégal du CHU de Tours pour améliorer les autopsies.

Le printemps de l'imagerie médicolégale et forensique
07/02/2019 : L'imagerie médicolégale et forensique fera l'objet de deux événements majeurs de formation au niveau européen au printemps 2019: le CAS Forensic imaging and Virtopsy Course et le 8th annual meeting of the International Society of Forensic Radiology and Imaging (ISFRI).

L'Autopsie virtuelle améliore les explorations post-mortem
26/09/2018 : Une autopsie mini-invasive par tomodensitométrie et IRM est aussi efficace que l'autopsie conventionnelle dans la détection des causes de décès, selon une étude publiée dans la revue Radiology. Elle présente en outre l'avantage de générer plus de diagnostics et de fournir des informations ré-exploitables indéfiniment.

L'angioscanner post-mortem comme alternative pertinente à l'autopsie
07/05/2018 : L'angioscanner s'avère être un complément utile à l'autopsie pour un meilleur diagnostic post-mortem, selon une étude publiée en ligne dans la revue Radiology. Les chercheurs pensent que ces résultats pourraient avoir des implications importantes pour les enquêtes criminelles et les efforts de contrôle de qualité hospitaliers.

Le futur de l'imagerie médico-légale en France, c'est la Suisse !
30/11/2017 : Soumise à une demande croissante de la part des institutions judiciaires, l'imagerie, et en particulier le scanner post-mortem, est appel à se développer en France. Le Pr Guillaume Gorincour, que nous avons rencontré, revient pour nous sur les évolutions attendues pour cette discipline. Il les présentera lors du VIIIème Symposium Scanner volumique.  

JFR 2017: une session dédiée à l'imagerie post-mortem
07/07/2017 : Le 14 octobre 2017, une session des JFR sera dédiée à l’imagerie post-mortem. Cette nouvelle discipline est de plus en plus reconnue par les instances juridiques.

Homicide par balle: impact significatif du scanner post-mortem devant la cour de justice
04/07/2017 : Le scanner post-mortem devrait être pratiqué en routine lors d’une autopsie après mort par arme à feu. C’est le résultat d’une étude parue dans le Journal de radiologie diagnostique et interventionnelle qui relate l’impact de la modélisation du corps d’une victime devant une cour de justice.


Cicatrices radiales mammaires : de nouveaux standards de classement par tomosynthèse
28/03/2024 : Les cicatrices radiales sans atypie survenant après une biopsie du sein et détectées par le dépistage par tomosynthèse ont un faible taux de progression vers le cancer du sein. C’est ce qui ressort d’une étude, publiée dans l’American Journal of Roentgenology (AJR), dans laquelle deux chercheuses ont réalisé un suivi des cicatrices avec et sans atypie.

L'IA en oncologie interventionnelle dans une session de l'ECIO 2024
28/03/2024 : L’European Conference on Interventional Oncology (ECIO) 2024 consacrera une session aux applications de l’IA dans les pratiques de la discipline. Il y sera question notamment de recherche, de PNL, de planification des traitements assistée, ainsi que des process de validation des algorithmes. Rendez-vous le 30 avril 2024 à Palma de Majorque.

Deux outils d'IA pour la TDM d'une société française validés par la FDA
27/03/2024 : La FDA vient de valider la distribution aux USA de deux algorithmes d’assistance à l’interprétation développés par Avicienna.AI. Il s’agit de CINA-iPE et CINA-ASPECTS, deux outils pour la tomodensitométrie.

Un modèle d'IA peut prédire le cancer du sein à cinq ans
26/03/2024 : Des chercheurs américains ont développé un nouveau modèle d'intelligence artificielle (IA) interprétable pour prédire le risque de cancer du sein sur 5 ans à partir des mammographies, selon une nouvelle étude publiée aujourd'hui dans la Revue Radiology. Ils opensent que cet algorithme pourrait réduire la fréquence du dépistage du cancer du sein.

Mieux évaluer le risque cardiovasculaire lors du dépistage du cancer par TDM
20/03/2024 : Dans une étude publiée dans l'American Journal of Roentgenology (AJR), des chercheurs coréens définissent une méthode de caractérisation des calcifications de l’artère coronaire lors du dépistage du cancer du poumon par TDM low dose. Ce protocole n’utilise pas le gating ECG et est accompagné d’un logiciel d’IA qui fournit des informations qualitatives des CAC.

L'ESR dresse un bilan très positif du congrès européen de radiologie 2024
18/03/2024 : À l’heure du bilan pour l’European Congress of Radiology 2024, il ressort une augmentation significative de la participation ainsi qu’un succès probant du contenu de l’événement, tourné vers l’innovation. Plongeant au cœur de la radiologie de nouvelle génération, l'ECR 2024 a transcendé les frontières de l'innovation, de l'enseignement et de la collaboration dans le domaine de l'imagerie médicale.

L'embolisation de l'artère méningée moyenne pour traiter l'hématome sous-dural chronique
15/03/2024 : Le traitement de l’hématome sous-dural chronique pourrait se passer d’une intervention chirurgicale crânienne. C’est en substance ce que confirment, dans la Revue Radiographics, des radiologues espagnols qui pratiquent l’embolisation endovasculaire de l’artère méningée moyenne pour stopper l’hémorragie responsable de cette collection.

Un nouveau centre de téléradiologie de garde à Brest
15/03/2024 : En ouvrant son 8ème centre de garde de téléradiologie, IMADIS assure un maillage territorial donnant accès à une imagerie d’urgence de qualité. L’organisation en cente de garde favorise des conditions de travail pour les radiologues.

Lancement du Prix RSNA Outstanding Community Impact Award
14/03/2024 : En lançant le Prix RSNA Outstanding Community Impact Award, la société savante américaine souhaite récompenser un acteur de la radiologie impliqué au-delà de son domaine d’expertise. Candidatures à soumettre du 18 mars au 30 avril 2024.

Recommandations pour le diagnostic des hémorragies gastro-intestinales
13/03/2024 : Les sociétés savantes américaines qui traitent de l’imagerie gastro-intestinale viennent de publier, dans la Revue Radiology, un document de consensus concernant le diagnostic et le traitement des hémorragies dans cette région anatomique. Différentes techniques sont recommandées selon les localisations du saignement.


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SkyCeiling réduit de moitié le stress des patients
01/06/2016 : Une étude américaine a permis de quantifier, pour la 1ère fois, l’impact de la vision de la nature chez les patients à travers les plafonds lumineux SkyCeiling qui créent l’illusion optique du ciel. Les résultats montrent notamment une réduction du niveau de stress des patients de 50%, dans le cadre d’essais cliniques contrôlés.

Dépistage du cancer du poumon : quatre nouvelles villes intégrées à l'étude CASCADE
11/03/2024 : Dans le cadre des expérimentations autour du dépistage organisé du cancer du poumon, quatre nouvelles villes sont sur le point de participer à l’étude Cascade dédiée à cette problématique. 1 800 femmes ont déjà bénéficié de ce programme.

L'ANAP accompagne la mise en place de la téléradiologie
12/03/2024 : L’Agence Nationale d’Appui à la Performance (ANAP) propose divers services pour accompagner les établissements de Santé dans la mise en place d’une activité de téléradiologie. Architecture informatique, modèle économique, organisation de service ou accompagnement de terrain font partie de cette offre.

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LE GADOLINIUM EST-IL DANGEREUX A LONG TERME ?
05/05/2015 : Une série d'études récentes montre que le Gadolinium s'accumule de façon résiduelle dans le cerveau. Les dangers de ces résidus sont sans doute liées à la structure moléculaire de l'agent chimique qui accompagne le Gadolinium dans le corps des patients. Et les habitudes des radiologues sont appelées à changer, selon le Pr Emmanuel Kanal.

De nouvelles têtes d'affiche pour la radiologie européenne
13/03/2024 : L’European Society of Radiology (ESR) a procédé, lors de son Assemblée Générale, à l’élection de nouveaux membres du Conseil d’administration et du Conseil exécutif. Voici les nouvelles têtes d’affiche européennes de la radiologie.

Le nouveau bureau du CERF innove dans la continuité
08/03/2024 : Le Collège des Enseignants en Radiologie de France (CERF) vient d’élire son nouveau bureau pour les trois prochaines années. Nous avons rencontré son nouveau Président, le Pr Christophe Aube, qui trace pour nous les contours des activités de cette institution qui œuvre selon deux axes de travail, l’enseignement pour les étudiants en radiologie et la recherche dédiée à cette spécialité.

Le système Radixact s’équipe de Synchrony pour des niveaux inégalés de précision dans le traitement des tumeurs mobiles par radiothérapie
29/04/2019 : Avec le lancement de sa nouvelle technologie de suivi des mouvements Synchrony® pour le système de radiothérapie Radixact, Accuray Incorporated hisse la précision des traitements à un niveau jamais atteint. Couplé aux systèmes de planification Accuray Precision® et de gestion des données patients iDMS®, le système Radixact améliore, depuis 2017, les capacités de traitement dans plusieurs centres de référence dans le monde. Aujourd’hui avec la mise à disposition de la technologie de synchronisation des mouvements Synchrony, le système Radixact peut procéder à la synchronisation du mouvement intra-fraction, permettant ainsi le suivi, la détection et la correction en temps réel du mouvement de la tumeur pendant le traitement, dans le but d’améliorer la précision de la dose délivrée et la durée de traitement en comparaison aux systèmes de radiothérapie conventionnelle.