Vous êtes dans : Accueil > Actualités > Intelligence Artificielle, Machine Learning > Imagerie et IA: un duo à réguler finement au bénéfice du patient

Imagerie et IA: un duo à réguler finement au bénéfice du patient

MARDI 09 OCTOBRE 2018 Soyez le premier à réagirSoyez le premier à réagir

Nesrine Benyahia, Présidente de DrData, et Stéphane Boyer, Directeur Général d'Arterys, nous éclairent sur les véritables enjeux de l’intelligence artificielle en imagerie médicale par des regards croisés sur les plans du juridique, des politiques publiques et des applications pratiques.

Intelligence artificielle

Thema Radiologie : Nesrine, vous êtes auteure d’une thèse de doctorat sur le droit de l’imagerie médicale et ses enjeux de santé publique. Que pensez-vous de cet engouement pour l’intelligence artificielle dans ce domaine ?

Nesrine Benyahia : L’imagerie médicale est un domaine particulier de la médecine de par son imprégnation dès sa genèse dans les nouvelles technologies. Loin d’être une spécialité poussiéreuse, l’imagerie médicale a l’innovation dans son ADN, et les radiologues aussi ! Cette insatiable innovation, nous la voyons chaque année lors des Journées Francophones de Radiologie (JFR). L’intelligence artificielle se présente alors comme une évidence. Par ailleurs, nous le savons et nous avons déjà eu l’occasion de porter le débat au niveau politique, l’offre de radiologie française ne répond pas de façon suffisante aux besoins des patients en termes de délais d’obtention de rendez-vous d’IRM, de pertinence des soins, de prévention etc. Ces carences sont dues notamment à des défis organisationnels territoriaux (taux d’équipements médicaux lourds décrié) et tarifaires auxquels les organisations professionnelles tentent de répondre à travers notamment le dernier accord historique avec la CNAMTS que nous saluons, ainsi que la création d’un écosystème IA par la FNMR et la SFR.

Les procédés machiniques de l’IA peuvent apporter soutien et expertise au radiologue, et constituer ainsi un précieux co-worker : gain de temps, davantage d’informations et de précisions dans l’analyse des images, la médecine aux 3P (préventive, personnalisée, prédictive)... A l’ère du tout-numérique en santé particulièrement valorisé récemment par les annonces du Président de la République dans le cadre de MaSanté2022, la radiologie a de quoi donner l’exemple.

T.R. : Stéphane, vous qui êtes Directeur Général Europe d’une société proposant une plateforme Cloud d’analyse par l’IA des images médicales, quelles applications pratiques voyez-vous sur le terrain et quelles sont les attentes des professionnels du domaine ? Comment positionnez-vous le patient au cœur de l’IA en radiologie ?

Stéphane Boyer : L’intelligence artificielle est aujourd’hui omniprésente dans le débat public, nous n’en voyons pourtant que les toutes premières applications. En radiologie, les bénéfices seront très rapidement notables : un allègement de la charge de travail des médecins grâce à l’automatisation des tâches les plus chronophages et à faible valeur médicale ; une meilleure prise en charge des patients par la priorisation des cas, notamment dans les services d’urgences ; un diagnostic plus précis, y compris de pathologies rares, par le croisement avec des milliers puis des millions d’examens déjà annotés. Les possibilités sont presque exponentielles. Les seules limites sont la quantité et la qualité des données à disposition et le respect de la vie privée.

L’IA n’a d’intérêt que si elle profite in fine à la santé du patient. Nous travaillons donc tant sur la qualité de l’analyse automatique des images que sur l’allègement de la charge de travail des médecins, ce qui leur libère du temps avec leurs patients. C’est une de leurs principales attentes et le gage d’une médecine qui demeure humaine.

T.R.: Nesrine, face à ces multiples applications cliniques et l’usage des données de santé en masse, quels sont pour vous les principaux points de vigilance juridique ?

N.B.: L’usage du Big Data dans le secteur de la santé n’est pas anodin. La nouvelle réglementation européenne relative aux données personnelles (RGPD) applicable depuis le 25 mai dernier et la loi informatique et libertés française obligent les acteurs (entreprises, établissements et professionnels de santé, institutionnels) à une prudence accrue. Néanmoins, des verrous de sécurité technique, organisationnelle et juridique existent, tels que des techniques de pseudonymisation, de chiffrement, la mise en œuvre de procédures internes, l’information du patient, un encadrement strict des relations contractuelles...pour assurer le développement de l’IA en radiologie dans le respect des droits et libertés des patients. L’important est d’équilibrer les responsabilités entre les acteurs, d’adopter une action commune et de faire en sorte que cette réglementation soit une chance et non une contrainte supplémentaire. Cela sera aussi l’occasion de repérer les bons élèves, "éthiquement" parlant, soucieux du patient dès sa prise en charge et jusqu’à l’utilisation de sa donnée personnelle.

Autre point de vigilance qui demeure une véritable problématique, celui de la responsabilité médicale. Aujourd’hui, le médecin est responsable des décisions qu’il prend, qu’elles soient basées sur une IA ou non. La responsabilité de l’entreprise conceptrice de l’IA pourra être recherchée en cas de preuve de défectuosité du produit et/ou logiciel. Le régime juridique de la responsabilité des algorithmes sera indéniablement une question que le législateur devra se poser.

T.R.: Stéphane, comment accueillez-vous ces réglementations sur les données personnelles dans le cadre du développement de l’IA en imagerie médicale ?

S..B. : Ces réglementations sont nécessaires et, de notre point de vue, elles sont mêmes bienvenues. Nécessaires car on mesure tant auprès des patients que des praticiens les inquiétudes que peut susciter l’usage de données aussi personnelles et sensibles. Celles-ci sont essentielles au développement des applications de l’intelligence artificielle et pourraient à terme permettre une médecine prédictive et personnalisée, qui est dans l’intérêt de tous. Mais ce progrès ne se fera pas sans le consentement de tous les acteurs. Je suis optimiste, les outils existent déjà aujourd’hui pour garantir l’anonymisation. Ces réglementations sont également les bienvenues pour une société comme Arterys car elles fixent un cadre clair pour notre activité et celle des autres entreprises du secteur, qui plus est un cadre applicable à l’ensemble du continent européen s’agissant du RGPD.

T.R.: Pour conclure, quelles sont les actions qui pourraient favoriser l’usage de l’IA en radiologie au bénéfice du patient et du système de santé ?

Stéphane.B. : Deux défis principaux se posent à l’IA en radiologie si nous ne voulons pas rater cette révolution: diffuser largement la technologie afin de ne pas renforcer les inégalités face aux soins, ainsi que renforcer la qualité des algorithmes et les développer pour l’ensemble de l’imagerie, quelle que soit la modalité (radio, scan, IRM) ou la pathologie concernée.

Rendre l’intelligence artificielle accessible à tous implique nécessairement de libérer des financements pour le système de santé. Cet investissement initial sera auto-financé à moyen terme grâce aux gains de productivité dans les établissements de santé et à une réduction des coûts (prise en charge plus rapide des patients, moindre errance thérapeutique, prévention renforcée).

Par ailleurs, la mutualisation et le croisement de données de santé anonymisées seront essentiels pour poursuivre l’amélioration des outils mis à disposition des radiologues. De ce point de vue, les progrès sont déjà importants. D’une part les médecins sont de moins en moins réticents à ce partage, d’autre part les pouvoirs publics ont pris des initiatives pour que la France soit en pointe : mission de préfiguration d’un Health Data hub, lancement des Instituts interdisciplinaires d’intelligence artificielle, etc.

N.B.: L’importance du sujet nécessite un positionnement innovant de la part des pouvoirs publics. La coordination des soins et l’organisation territoriale de l’offre de soins en imagerie a atteint une criticité viscérale tant le système arrive à ses limites. Le process doit évoluer et être évalué. En effet, il nous faut éviter les erreurs du passé (le présent pour d’autres) quant à l’appréhension des innovations dans le système de santé et plus particulièrement au sein de la radiologie, je pense notamment à l’absence de tarification des actes innovants en radiologie interventionnelle. Cela passe par exemple par l’ouverture encadrée des données de santé pour enrichir les algorithmes et les sécuriser, soutenir les projets territoriaux de réorganisation de l’offre d’imagerie par l’IA couplée à la téléradiologie. Il est essentiel également de favoriser la coopération public/privé par le décloisonnement ville-hôpital pour permettre un partage pertinent des données et ainsi mieux coordonner le parcours de soins et éviter les actes non pertinents ainsi que d’éventuelles expositions inutiles aux rayonnements ionisants, en s’appuyant sur les algorithmes prédictifs de l’IA par exemple.

En bref, il nous faut changer de paradigme et insuffler une régulation positive, éthique et inclusive de l’IA dans le parcours de soins du patient.

 

Nesrine Benyahia est Présidente et co-fondatrice de DrData (société spécialisée dans la protection et valorisation des données de santé), Docteure en Droit public, Membre associé de l’Institut droit et santé (Inserm).
Stéphane Boyer est Directeur général Arterys Europe, ancien directeur Marketing IRM France chez General Electric.

Propos recueillis par Bruno Benque


Un modèle d'IA plus performant pour identifier les patientes éligibles à une mammographie supplémentaire
09/04/2024 : Une étude suédoise publiée dans la Revue Radiology teste AISmartDensity pour l’identification des patientes éligibles à une imagerie supplémentaire après une mammographie de dépistage négative. Ce travail montre une plus grande eficacité de ce modèle par rapport aux outils classiques de mesure de densité des seins.

Deux outils d'IA pour la TDM d'une société française validés par la FDA
27/03/2024 : La FDA vient de valider la distribution aux USA de deux algorithmes d’assistance à l’interprétation développés par Avicienna.AI. Il s’agit de CINA-iPE et CINA-ASPECTS, deux outils pour la tomodensitométrie.

Partenariat stratégique pour améliorer le diagnostic d'EP à la TDM
16/02/2024 : Avicenna.AI a annoncé, le 14 février 2024, un partenariat stratégique pour intégrer CINA-iPE dans la Blackford AI Platform. La collaboration offre aux professionnels de la santé des capacités améliorées pour détecter les embolies pulmonaires accidentelles dans les TDM de routine.

Des leaders d'opinion promeuvent l'IA pour la radiographie thoracique
29/01/2024 : La radiographie thoracique est l’un des examens qui bénéficient le plus de l’apport de l’IA. Dans éditorial publié dans la Revue Radiology, des leaders d’opinion font la promotion de cette évolution et y voient une opportunité pour que les radiologues reviennent au plus près de leurs patients.

Plaidoyer international pour des usages de l'IA éthiques et responsables en radiologie
25/01/2024 : En publiant la déclaration « Developing, Purchasing, Implementing and Monitoring AI Tools in Radiology: Practical Considerations », cinq sociétés savantes de radiologie s’unissent pour un usage de l’IA éthique et sécuritaire. Ce document plaide pour une collaboration internationale entre les développeurs, les cliniciens et les institutions.

TwinOnco, le projet innovant de suivi des patients porté par l'AP-HP et Dassault Systèmes
23/01/2024 : L’AP-HP et Dassault Systèmes ont élaboré le projet TwinOnco qui vise à créer des jumeaux virtuels aux patients en oncologie. Cette initiative permettra de passer une étape dans la personnalisation des traitements et génèrera de nouvelles cohortes de patients en onciologie.

Une nouvelle formation certifiante RSNA sur l'IA en imagerie d'urgence
22/01/2024 : Dans le panel de formations qu’elle propose aux radiologues sur le champ des applications de l’IA pour l’imagerie médicale, la RSNA lance un cours validant sur la radiologie d’urgence intitulé RSNA Emergency Imaging AI Certificate. D’autres cours relatifs à l’IA en imagerie, de base ou avancés, sont aussi accessibles.

Le RSNA Cervical Spine Fracture AI Challenge a rendu son verdict
10/01/2024 : Le RSNA Cervical Spine Fracture AI Challenge 2022 a rendu son verdict en sélectionnant les 8 projets les plus performants parmi plus de 20 000 candidatures soumises. Ces algorithmes de haute qualité font avancer de manière significative la recherche sur l’IA en radiologie

Le projet de guidage de la neurochirurgie Hyperprobe entre dans sa phase de perfectionnement
19/12/2023 : Le projet européen HyperProbe a bouclé le développement de son système Hyperprobe 1 en vue du développement d’un système de navigation dédié à la neurochirurgie guidée par une imagerie fonctionnelle avancée. L’année 2024 sera celle qui mènera à une étude clinique de l’outil Hyperprobe 2.

Découvrez les neuf lauréats du RSNA Abdominal Trauma detection AI challenge !
23/11/2023 : Le RSNA Abdominal Trauma Detection AI Challenge a rendu son verdict. Neuf équipes ont été sélectionnées parmi plus de mille et seront primées au prochain RSNA pour avoir conçu des algorithmes de machine learning pour la détection de traumatismes absominaux.


La CT-FFR comme outil de sélection des patients éligibles à l'angioplastie coronaire
16/04/2024 : Une nouvelle étude publiée dans la Revue Radiology montre que le coroscanner accompagné de la CT-FFR améliore les parcours de soins des patients cardiaques. Grâce à cet outil, les sténoses ou occlusions dans les coronaires de ces derniers sont moins susceptibles de générer des procédures invasives thérapeutiques.

Quid de l'utilité de l'IRM pour l'exploration du genou et de la hanche du sujet d'a^ge moyen ou avancé ?
15/04/2024 : Selon une étude publiée dans l'American Journal of Roentgenology (AJR), c'est l'arthrose, et non l'âge, qui pourrait jouer le plus grand rôle dans la détermination de l'utilité de l'IRM chez les patients de 45 ans et plus souffrant de douleurs à la hanche ou au genou. C’est une revue documentaire qui a permis aux chercheurs d’arriver à ce résultat.

Le CHU de Nîmes lance le projet FERIAS en faveur de l'imagerie spectrale
11/04/2024 : Le projet FERIAS, qui vient de voir le jour au CHU de Nîmes, va mettre en œuvre des sessions de formation et des travaux de recherche autour de l’imagerie spectrale à travers l’acquisition de trois scanners. Il fait l’objet d’un partenariat avec Philips.

VIH : corrélation entre épaisseur de paroi coronaire et fonction cardiaque altérée
11/04/2024 : Une nouvelle étude Radiology : Cardiothoracic Imaging montre une corrélation entre augmentation de l’épaisseur de la paroi des coronaires et altération de la fonction diastolique chez les personnes asymptomatiques vivant avec le VIH. Ces résultats pourraient leur être bénéfiques par une prise en charge plus précoce.

Nouvelles procédures de stenting de carotides en vidéo
10/04/2024 : Dans notre série de procédures interventionnelles en vidéo, nous vous présentons aujourd’hui différentes procédures récentes de traitement endovasculaire d’artères carotides.

Réduction de dose significative en TDM grâce à la reconstruction itérative avancée
10/04/2024 : L’utilisation d’un modèle de reconstruction itérative modélisée avancée en tomodensitométrie thoracique permet une réduction significative de la dose sans perte de la qualité de l’image. C’est ce que rapportent des chercheurs suédois dans un article publié dans la Revue Radiation Protection Dosimetry.

Les micro-ondes comme alternative pour traiter le carcinome papillaire de la thyroïde
09/04/2024 : Dans une étude menée dans 10 centres, l'ablation par micro-ondes du carcinome papillaire de la thyroïde est proposée comme alternative à la chirurgie. Ce travail, publié dans la Revue Radiology, montre des taux de survie sans progression équivalents et moins de complications pour l’ablation par micro-ondes que pour la chirurgie.

Un modèle d'IA plus performant pour identifier les patientes éligibles à une mammographie supplémentaire
09/04/2024 : Une étude suédoise publiée dans la Revue Radiology teste AISmartDensity pour l’identification des patientes éligibles à une imagerie supplémentaire après une mammographie de dépistage négative. Ce travail montre une plus grande eficacité de ce modèle par rapport aux outils classiques de mesure de densité des seins.

Guidelines européennes pour l'hystérosalpingographie
08/04/2024 : La vieille polémique concernant le produit de contraste iodé à utiliser pour réaliser une hystérosalpingographie subsiste dans la communauté radiologique. Faut-il utiliser un produite de contraste à base d’huile ou à base d’eau ? Une étude européenne publiée dans le Journal European Radiology émet une guideline pour ce type d’exploration.

Les praticiens libéraux annoncent une grève totale à partir du 3 juin 2024
08/04/2024 : Dans la foulée de la Fédération de l’Hospitalisation Privée (FHP), les médecins libéraux annoncent se joindre au mouvement de grève totale qui débutera le 3 juin 2024. Il s’agit de montrer leur désaccord devant les écarts annoncés par le Gouvernement entre le financement des établissements publics et celui des privés.


Guidelines européennes pour l'hystérosalpingographie
08/04/2024 : La vieille polémique concernant le produit de contraste iodé à utiliser pour réaliser une hystérosalpingographie subsiste dans la communauté radiologique. Faut-il utiliser un produite de contraste à base d’huile ou à base d’eau ? Une étude européenne publiée dans le Journal European Radiology émet une guideline pour ce type d’exploration.

Découverte des premières images cérébrales d'Iseult, l'IRM 11,7T
02/04/2024 : La plateforme d’IRM à 11,7T nommée Iseult a été présentée ce 2 avril 2024. Cette modalité, qui a bénéficié d’un partenariat scientifique et industriel à grande échelle, a montré ses premières images alliant une résolution spatiale inégalée et des niveauxde contraste jamais atteints.

Le CHU de Nîmes lance le projet FERIAS en faveur de l'imagerie spectrale
11/04/2024 : Le projet FERIAS, qui vient de voir le jour au CHU de Nîmes, va mettre en œuvre des sessions de formation et des travaux de recherche autour de l’imagerie spectrale à travers l’acquisition de trois scanners. Il fait l’objet d’un partenariat avec Philips.

Réduction de dose significative en TDM grâce à la reconstruction itérative avancée
10/04/2024 : L’utilisation d’un modèle de reconstruction itérative modélisée avancée en tomodensitométrie thoracique permet une réduction significative de la dose sans perte de la qualité de l’image. C’est ce que rapportent des chercheurs suédois dans un article publié dans la Revue Radiation Protection Dosimetry.

La myostéatose identifiée par scanner associée à un risque de mortalité élevé
18/05/2023 : Selon une étude américano-belge publiée dans la Revue Radiology, les adultes asymptomatiques présentant une myostéatose courent un risque accru d'événements indésirables majeurs et de décès. Les chercheurs ont comparé ce risque à celui provenant du au tabagisme ou du diabète de type 2.

La radiologie française rappelée à l'ordre quant à l'exercice illégal de la profession de MERM
02/04/2024 : Alors que des informations relatives à la pratique illégale de la profession de MERM nous arrivent de plus en plus fréquemment, le CNPMEM a réagi en interpelant le G4. Il rappelle, dans une lettre, les radiologues à leurs responsabilités et souhaite sensibiliser tous les professionnels de Santé devant ces pratiques dangereuses pour la qualité de la prise en charge radiologique des patients.

Les praticiens libéraux annoncent une grève totale à partir du 3 juin 2024
08/04/2024 : Dans la foulée de la Fédération de l’Hospitalisation Privée (FHP), les médecins libéraux annoncent se joindre au mouvement de grève totale qui débutera le 3 juin 2024. Il s’agit de montrer leur désaccord devant les écarts annoncés par le Gouvernement entre le financement des établissements publics et celui des privés.

La CNAM publie les chiffres en hausse des fraudes à l'Assurance maladie
03/04/2024 : La CNAM est fortement engagée dans la lutte contre les fraudes à l’Assurance maladie. Les professionnels et les assurés sont concernés par des hausses de 50% en un an de fraudes détectées et les objectifs sont encore à la hausse dans un futur proche.

Quid de l'utilité de l'IRM pour l'exploration du genou et de la hanche du sujet d'a^ge moyen ou avancé ?
15/04/2024 : Selon une étude publiée dans l'American Journal of Roentgenology (AJR), c'est l'arthrose, et non l'âge, qui pourrait jouer le plus grand rôle dans la détermination de l'utilité de l'IRM chez les patients de 45 ans et plus souffrant de douleurs à la hanche ou au genou. C’est une revue documentaire qui a permis aux chercheurs d’arriver à ce résultat.

SkyCeiling réduit de moitié le stress des patients
01/06/2016 : Une étude américaine a permis de quantifier, pour la 1ère fois, l’impact de la vision de la nature chez les patients à travers les plafonds lumineux SkyCeiling qui créent l’illusion optique du ciel. Les résultats montrent notamment une réduction du niveau de stress des patients de 50%, dans le cadre d’essais cliniques contrôlés.