Vous êtes dans : Accueil > Actualités > Médecine nucléaire > À Dijon, le TEP-scan est désormais numérique

À Dijon, le TEP-scan est désormais numérique

VENDREDI 15 SEPTEMBRE 2017 Soyez le premier à réagirSoyez le premier à réagir

C'est à Dijon que le premier TEP-scan numérique de France a été installé, bénéficiant de la collaboration entre le Centre Georges-François Leclerc et le CHU de Dijon. Ces deux établissements pourront ainsi aller plus loin dans leurs travaux de recherche en pharmaco-imagerie et améliorer l'exploration et le suivi des patients dans de nombreuses spécialités.

CGFL CHU Dijon

Le 1er équipement TEP-scan numérique de France, développé par GE Healthcare, vient d’être installé au Centre Georges-François Leclerc (CGFL) à Dijon, en association avec le CHU Dijon.

Deux établissements de pointe s'associent pour l'acquisition d'un TEP-scan numérique

La technologie TEP-scan numérique permet d’obtenir des images plus précises tout en garantissant davantage de sécurité ainsi qu’un meilleur confort au patient. Le CGFL et le CHU Dijon Bourgogne collaborent depuis de nombreuses années, notamment dans le domaine de l’imagerie fonctionnelle. S’appuyant sur une ambition commune d’excellence et d’innovation, ils ont décidé d’acquérir ensemble un TEP-scan numérique dans le but de répondre à l’augmentation des besoins d’imagerie en médecine nucléaire. L’acquisition de cet équipement innovant a nécessité un investissement global de 4,5 Millions d’euros.

De nombreuses contributions à la recherche en pharmaco-imagerie

Les deux établissements se sont associés au sein de structures formalisées de coopération pour faire avancer la recherche ensemble, notamment dans le domaine de la pharmaco-imagerie, au travers du Groupement d’Intérêt Economique (GIE) Pharm’image et du Pôle hospitalo-universitaire de pharmaco-imagerie, organisé en Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS). Pharm'image, créé en 2008 à Dijon, s’intéresse à l’utilisation des technologies d’imagerie médicale dans le suivi des traitements et a permis l’émergence à Dijon d’un pôle d’excellence unique en France, autour d’un concept innovant et prometteur qui rassemble des partenaires académiques et privés.Le Pôle hospitalo-universitaire de pharmaco-imagerie de Dijon associe le CHU Dijon Bourgogne, le CGFL, le CEA de Valduc, le GIE Pharm’image et l’Université de Bourgogne. Depuis 2014, ce pôle réunit les compétences de différents acteurs afin de renforcer le dynamisme des activités de recherche en pharmaco-imagerie.

Une modalité plus sensible, peu encombrante et moins irradiante

L’évolution majeure du TEP-scan numérique consiste en une amélioration des photo- multiplicateurs chargés de convertir l’énergie lumineuse en signal électrique.
Ces derniers ont été remplacés par des détecteurs plus précis au silicium (SIPM) qui augmentent les performances diagnostiques, car conçus pour mesurer de très petites quantités de lumière. Ils ont également l’avantage d’être peu encombrants et insensibles aux champs magnétiques, rendant ainsi possible l’association d’une TEP et d'un équipement IRM. Un réagencement général de l’équipement concourt à son optimisation en termes de stabilité et de performances, grâce à des cristaux plus épais, un champ axial plus large ou un traitement numérique du signal.

Des applications dans de nombreuses spécialités médicales

La très haute sensibilité du TEP-scan numérique permet de diminuer la quantité de radioactivité injectée dans l’organisme ainsi que la durée de réalisation de l’examen tout en maintenant une qualité d'image optimale. Cette modalité s’avère particulièrement utile en cancérologie, notamment pour la mise en évidence des lésions tumorales petites et/ou discrètes ainsi que pour un diagnostic précoce et une prise en charge rapide du patient. En neurologie, il peut également servir dans le cadre d’un bilan de troubles de la mémoire ou, grâce à un traceur spécifique pour l'identification des plaques amyloïdes qui permettent de diagnostiquer précocement la maladie d’Alzheimer. En cardiologie, il est utilisé pour confirmer la présence ou l’absence d’une maladie coronarienne ainsi que pour apprécier la viabilité du muscle cardiaque après un infarctus ou pour déceler une hypertrophie cardiaque. Il est enfin utilisé pour la localisation de foyers inflammatoires, le diagnostic de maladies auto-inflammatoires, le suivi des artérites à cellules géantes, des fibroses rétro-péritonéales ou des sarcoïdoses ou des polyarthrites.

Bruno Benque


L'impact prépondérant des biomarqueurs dans l'imagerie des syndromes de démence
29/01/2024 : Comment différentier la maladie d’Alzheimer de la Démence à corps de Lewy lorsque l’on identifie une atrophie corticale à l’IRM ? Un article publié dans l'European Journal of Nuclear Medicine & Molecular Imaging (JNMMI) met en lumière l’importance des biomarqueurs pour ne pas se tromper de diagnostic.

Traitement du lymphome par CAR-T : le PETScan au FDG prouve sa pertinence dans le suivi thérapeutique
17/01/2024 : Le PETScan au FDG est couramment mis en œuvre pour le diagnostic du lymphome. Mais, selon un article publié dans l’American Journal of Roentgenology, il s’agit de l’examen de référence pour le suivi thérapeutique pour des patients traités par CAR-T, s’il est mis en œuvre à des moments précis du parcours thérapeutique.

La Médecine nucléaire est-elle marginalisée par l'European Thyroid Association ?
16/01/2024 : Dans ses guidelines pour la prise en charge du nodule thyroïdien, l’European Thyroid Association oublie certains apports de la médecine nucléaire. Pour l’European Association of Nuclear Medicine, il s’agit d’une marginalisation de la spécialité.

Le groupe Centres de médecine nucléaire devient Evesio
05/01/2024 : Créé par des médecins en 1994, le Groupe Centres de Médecine Nucléaire se développe et devient Evesio. Cette évolution marque l’intégration de nouveaux centres au sein du GIE.

Les radio-nucléides qui feront progresser la théranostique dans un futur proche
18/10/2023 : Les nouveaux radio-isotopes conçus pour faire évoluer la théranostique notamment sont désormais très nombreux. Une équipe de chercheurs de l’EANM nous en donne une liste détaillée dans l’European Journal of Nuclear Medicine & Molecular Imaging (EJNMMI), à partie d’un questionnaire adressé aux acteurs de la discipline.

Fabrication de radiopharmaceutiques : nouvelles recommandations de bonnes pratiques
29/08/2023 : La préparation des radiopharmaceutiques utilisés dans le cadre des activités de médecine nucléaire se fait souvent à petite échelle au sein des établissements de Santé. L’European Journal of Nuclear Medicine & Molecular Imaging vient de publier un guide qui met à jour les bonnes pratiques dans cette discipline.

Une vision de la médecine nucléaire à 15 ans
29/08/2023 : Comment se projeter dans la médecine nucléaire des 15 prochaines années ? C’est la question à laquelle va tenter de répondre le prochain congrès de la Société Française de Médecine Nucléaire (SFMN) qui se tiendra les 29 et 30 septembre 2023.

Le TEP identifie l'accumulation de bêta-amyloïde chez des militaires exposés aux explosions
09/05/2023 : De nouvelles recherches publiées dans la Revue Radiology révèlent que les cerveaux de militaires, par ailleurs en bonne santé, qui sont exposés à des explosions, présentent une accumulation cérébrale anormale de protéine bêta-amyloïde, celle-là même qui joue un rôle dans le développement de la maladie d'Alzheimer. Une population contrôle du même âge ne présente pas de telle accumulation de bêta-amyloïde.

Le PETScan plus pertinent pour évaluer la survie dans le cancer du sein métastatique
11/04/2023 : Pour évaluer la survie à moyen terme des patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique, une étude publiée dans la Revue Nature se propose de comparer la tomodensitométrie injectée de produit de contraste au PETScan au 18F. Il s’avère que c’est ce dernier qui est le plus pertinent pour déterminer la survie sans progression, la survie spécifique et la concordance aux catégories RECIST1.1 et PERCIST.

Le TEP-IRM pour identifier les cas de myocardite post vaccination COVID
15/03/2023 : Dans une étude canadienne publiée dans la Revue Radiology : Cardiothoracic imaging, des chercheurs ont analysé par TEP-IRM et autres biomarqueurs sanguins notamment les atteintes cardiaques de patients suite à l’injection de doses de vaccin à ARNm. Les résultats ont montré un faible taux de myocardite symptomatique et une absence de myocardite asymptomatique.


La SFNR annonce son soutien au mouvement de grève des établissements privés
23/04/2024 : L’hospitalisation privée, mécontente et inquiète devant la faible revalorisation des tarifs hospitaliers par rapport au public, sera en grève totale du 3 au 5 juin 2024. Les radiologues libéraux attachés à ces établissements se sentant en danger, la FNMR a décidé de soutenir le mouvement.

Nouvelle erreur de latéralité signalée en radiothérapie
23/04/2024 : Le Centre de Cancérologie du Grand Montpellier (CCGM) a alerté l’ASN concernant une erreur de latéralité dans le traitement d’un sein par radiothérapie. C’est le second cas de ce type signalé en deux semaines.

La radiothérapie pré-opératoire pour bien préparer la reconstruction mammaire
22/04/2024 : Le Journal of American Medical Association (JAMA) vient de publier une étude qui évalue de nouveaux protocoles de radiothérapie pour le cancer du sein. Il s’agit de pratiquer une radiothérapie pré-opératoire avant la mammectomie et le reconstruction mammaire.

35ème congrès de la SFRO : les inscriptions sont ouvertes !
22/04/2024 : La SFRO annonce l’ouverture des inscriptions de son 35ème congrès. Cette édition 2024 traitera notamment de cancérologie thoracique, de métastases cérébrales, de ré-irradiations ou de l’implémentation de l’IA dans les pratiques.

Déclaration de consensus pour le dépistage radiologique de l'endométriose
19/04/2024 : Une nouvelle déclaration de consensus d’experts de la Society of Radiologists in Ultrasound (SRU) a été publiée dans la Revue Radiology sur le thème du dépistage de l’endométriose. Différentes procédures sont recommandées, chez les patientes symptomatiques ou celles à haut risque d’endométriose.

Radiothérapie : erreur de latéralité à l'institut de cancérologie de Bourgogne
17/04/2024 : Une erreur de latéralité a entrainé la délivrance d’un traitement de radiothérapie sur le mauvais sein d’une patiente de l’Institut de cancérologie de Bourgogne. L’événement a été classé au niveau 2 de l’échelle ASN-SFRO.

JFR 2024 : les inscriptions sont ouvertes !
17/04/2024 : Les inscriptions aux JFR 2024 sont désormais ouvertes. Ces Journées seront présidées cette année par le Pr Valérie Laurent qui vous les présente dans une vidéo.

La CT-FFR comme outil de sélection des patients éligibles à l'angioplastie coronaire
16/04/2024 : Une nouvelle étude publiée dans la Revue Radiology montre que le coroscanner accompagné de la CT-FFR améliore les parcours de soins des patients cardiaques. Grâce à cet outil, les sténoses ou occlusions dans les coronaires de ces derniers sont moins susceptibles de générer des procédures invasives thérapeutiques.

La fusion entre l'ASN et l'IRSN entérinée par le Parlement
16/04/2024 : Le projet de Loi instituant la création d’une nouvelle entité indépendante chargée de la sureté nucléaire et de la radioprotection, l’ASNR. Elle aura les mêmes prérogatives que l’ASN enrichies des activités de recherche de l’IRSN.

Quid de l'utilité de l'IRM pour l'exploration du genou et de la hanche du sujet d'âge moyen ou avancé ?
15/04/2024 : Selon une étude publiée dans l'American Journal of Roentgenology (AJR), c'est l'arthrose, et non l'âge, qui pourrait jouer le plus grand rôle dans la détermination de l'utilité de l'IRM chez les patients de 45 ans et plus souffrant de douleurs à la hanche ou au genou. C’est une revue documentaire qui a permis aux chercheurs d’arriver à ce résultat.


Un suivi systématique à six mois serait préférable pour les lésions mammaires classées BI-RADS 3
20/05/2020 : Les femmes présentant des lésions mammaires classées BI-RADS 3 devraient systématiquement suivies à six mois. C’est ce que suggère une étude publiée dans la Revue Radiology en raison du risque faible mais non négligeable que ces lésions soient malignes.

La CT-FFR comme outil de sélection des patients éligibles à l'angioplastie coronaire
16/04/2024 : Une nouvelle étude publiée dans la Revue Radiology montre que le coroscanner accompagné de la CT-FFR améliore les parcours de soins des patients cardiaques. Grâce à cet outil, les sténoses ou occlusions dans les coronaires de ces derniers sont moins susceptibles de générer des procédures invasives thérapeutiques.

Déclaration de consensus pour le dépistage radiologique de l'endométriose
19/04/2024 : Une nouvelle déclaration de consensus d’experts de la Society of Radiologists in Ultrasound (SRU) a été publiée dans la Revue Radiology sur le thème du dépistage de l’endométriose. Différentes procédures sont recommandées, chez les patientes symptomatiques ou celles à haut risque d’endométriose.

Radiothérapie : erreur de latéralité à l'institut de cancérologie de Bourgogne
17/04/2024 : Une erreur de latéralité a entrainé la délivrance d’un traitement de radiothérapie sur le mauvais sein d’une patiente de l’Institut de cancérologie de Bourgogne. L’événement a été classé au niveau 2 de l’échelle ASN-SFRO.

35ème congrès de la SFRO : les inscriptions sont ouvertes !
22/04/2024 : La SFRO annonce l’ouverture des inscriptions de son 35ème congrès. Cette édition 2024 traitera notamment de cancérologie thoracique, de métastases cérébrales, de ré-irradiations ou de l’implémentation de l’IA dans les pratiques.

JFR 2024 : les inscriptions sont ouvertes !
17/04/2024 : Les inscriptions aux JFR 2024 sont désormais ouvertes. Ces Journées seront présidées cette année par le Pr Valérie Laurent qui vous les présente dans une vidéo.

La radiothérapie pré-opératoire pour bien préparer la reconstruction mammaire
22/04/2024 : Le Journal of American Medical Association (JAMA) vient de publier une étude qui évalue de nouveaux protocoles de radiothérapie pour le cancer du sein. Il s’agit de pratiquer une radiothérapie pré-opératoire avant la mammectomie et le reconstruction mammaire.

Imagerie de la stabilité de la hanche
09/02/2024 : La stabilité de la hanche est déterminée par l’intégrité et le bon positionnement de trois éléments anatomiques majeurs, le labrum, le ligament acétabulaire et le ligament rond. Une étude exhaustive publiée dans la Revue Radiographics nous propose les images radiologiques typiques des dysfonctionnements qui peuvent fragiliser cette stabilité.

Exposition des travailleurs aux champs magnétiques: le décret est paru !
12/08/2016 : La Directive européenne concernant la prévention à l'exposition des travailleurs aux champs magnétiques vient d'être transposée à la Loi française par un Décret publié au JO le 6 août 2016. Les dispositions de prévention contenues dans ce document, qui introduisent la notion de valeur déclenchant l'action, rappellent celles prises pour les rayonnements ionisants.

La fusion entre l'ASN et l'IRSN entérinée par le Parlement
16/04/2024 : Le projet de Loi instituant la création d’une nouvelle entité indépendante chargée de la sureté nucléaire et de la radioprotection, l’ASNR. Elle aura les mêmes prérogatives que l’ASN enrichies des activités de recherche de l’IRSN.