Mammographie – Améliorer diagnostic et guérison  
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Imagerie mammaire dans les Landes : le Dr Éric Bocchialini détaille une organisation originale au service des patientes

À l’heure où les jeunes radiologues sont moins nombreux à s’engager dans l’imagerie mammaire, nous souhaitions recueillir le témoignage d’un radiologue expert. Le Dr Éric Bocchialini nous a fait le plaisir de décrire l’organisation originale que lui et ses associés ont mis en place dans les Landes pour améliorer les chances de diagnostic et de guérison de leurs patientes, aidés en cela par les modalités de mammographie et de tomosynthèse Fujifilm.

Thema Radiologie : Vous êtes radiologue depuis près de trente ans au centre d’imagerie des Landes et spécialisé en sénologie. Quelle est votre organisation pour la prise en soins de vos patientes ?

Visu Bocchialini

Dr Éric Bocchialini : Notre centre d’imagerie, qui comporte quatre sites réalisant de la mammographie, est uniquement géré par des radiologues. Nous avons ainsi pu mettre en place une organisation originale pour proposer aux femmes de notre territoire un parcours complet en mammographie.

Il fait l’objet d’une collaboration étroite entre le privé et le public au moyen d’un partenariat avec le Centre Hospitalier (CH) de Dax. Le diagnostic se fait au Centre d’imagerie des Landes, grâce à la mammographie et à l’échographie,complétées par d’éventuels prélèvements, gestes pré-chirurgicaux et repérages. La prise en charge thérapeutique et chirurgicale se fait dans les services de gynécologie et d’oncologie du CH de Dax.

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T.R. : Les radiologues de cet établissement n’ont donc pas d‘activité sur ce champ. En émettent-ils le besoin ?

Dr É.B. : Lorsque le dépistage du cancer du sein a été mis en place en 2002, les radiologues du CH de Dax ne s’y sont pas engagés et nous avons ainsi assuré cette activité pour tout le bassin de population (Mimizan, Peyrehorade, Dax et Thyrosse). Cette organisation territoriale est bâtie pour le bien des patientes et nos confrères de Dax nous font confiance. Notre activité est aujourd’hui d’à peu près 20 000 mammographies par an, dont plus de 10 000 en dépistage organisé. De plus, nous avons développé une expertise interventionnelle pour compléter le parcours. Pour nous permettre de réaliser l’ensemble de ces activités, nous utilisons les modalités Fujifilm depuis 2011.

T.R. : Pouvez-vous nous détailler le parcours de prise en charge proposé ?

Dr É.B. : En pratique, depuis vingt ans, lorsque nous décelons une anomalie lors du dépistage, ou à l’occasion d’une première mammographie, nous programmons le rendez-vous de prélèvement biopsique de la lésion, au plus tard sous huit jours. Nous sommes également capables d’obtenir les résultats sous huitaine. Dès lors, nous orientons la patiente en lui expliquant les différentes possibilités thérapeutiques et en organisant les rendez-vous avec les praticiens du CH de Dax, voire de Bayonne ou de Mont-de-Marsan, qui la prendront en charge. Ainsi, les patientes peuvent être inclues dans une filière de prise en charge spécialisée dans les 15 jours qui suivent la découverte d’une lésion mammaire. C’est un réel gain de chance de guérison quand on sait qu’une prise en soins précoce est synonyme de pronostic positif.

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T.R. : Le mammographe Fujifilm que vous utilisez au quotidien est qualifié d’inclusif. Qu’est ce qui se cache derrière ce qualificatif ?

Dr É.B. : Cela qualifie un mammographe capable de faire du diagnostic, de la tomosynthèse et de la macro-biopsie. Il nous permet ainsi d’être autonomes tout au long du diagnostic. Les solutions de mammographie Fujifilm que nous avons installées sur nos quatre sites du Centre d’imagerie des Landes possèdent toutes ces attributs. La modalité Fujifilm, embarquant des capteurs haute définition de 50 microns, nous permet d’uniformiser nos pratiques et de les faire tendre vers une qualité optimale de la prise en charge des patientes, au travers d’un investissement maîtrisé sur l’ensemble de notre bassin d’activité. Au-delà de la technologie, l’humain demeure important avec le support d’une équipe commerciale et technique très réactive.

T.R. : Qu’est-ce qui a changé en termes de ressenti des patientes depuis que vous travaillez sur ces machines ?

Dr É.B. : Si l’on se place du côté de la patiente, ce qui est primordial pour nous, c’est tout d’abord son côté confortable, avec des pelles de compression adaptées et un environnement qui utilise des couleurs douces, ce qui tranche avec le côté technique de l’appareil. Tout ce qui apporte de la bienveillance est le bienvenu, au niveau des MERM bien sûr, puisque ce sont eux qui sont en premier contact avec les patientes, mais également tout autour de la modalité de radiologie.

T.R. : Votre matériel vous permet de réaliser des biopsies sous tomosynthèse. Quel est l’apport de cette technologie alors que l’acquisition de l’image est moins rapide qu’en mammographie classique et qu’une telle modalité est peut-être moins ergonomique ?

Dr É.B. : L’idée, lorsque l’on utilise la tomosynthèse, est d’identifier lors de la biopsie, des anomalies architecturales que l’on n’arrive pas à cibler en échographie. D’autre part, pour les seins denses, la mammographie atteint quelquefois ses limites. Dans ces cas-là, la tomosynthèse est la technologie de choix pour améliorer les procédures de biopsie ou lors de la pose d’un repère pré-chirurgical.

T.R. : Quel message voudriez-vous faire passer à vos confrères qui hésitent à se lancer dans une activité comme la vôtre ?

Dr É.B. : Ce parcours que nous avons mis en place depuis 25 ans est la clé de l’attractivité pour des jeunes radiologues vers cette sur-spécialité. Il offre de meilleures chances de guérison à nos patientes. Les remplaçants qui viennent exercer dans nos centres apprécient l’implication des équipes dans le parcours des patientes, avec des rapports humains directs. J’insiste sur le fait que le radiologue est un médecin, avant d’être un radiologue. C’est cette philosophie qui nous permettra d’attirer les jeunes radiologues vers l’imagerie mammaire au sens large du terme.

Une radiologie accessible, inclusive et durable

Devenue l’un des leaders mondiaux des équipements d’imagerie, Fujifilm s’engage à rendre la radiologie accessible, inclusive et durable. Ayant brillamment réussi sa transition de l’univers de la photographie vers le domaine de la santé, la société japonaise place désormais l’innovation technologique et l'équité des soins au cœur de sa stratégie.

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IRM : Lever les freins d’accès aux examens

L’OASIS Velocity, unique IRM ouverte à grand champ de 1,2 T, est dotée des technologies avancées DLR Rise et SynergyDrive, offrant un confort d’acquisition et une qualité d’image diagnostique comparables à ceux des IRM 1,5 T. Cette modalité permet de prendre en charge des patients dits difficiles à installer dans une IRM fermée classique, tels que les enfants, les personnes claustrophobes, celles à mobilité réduite ou souffrant d’obésité.

L’IRM compacte APERTO Lucent est économe et facile à installer, notamment dans les zones sous-dotées. Elle fonctionne dans des conditions de faible consommation (9,5 kVA) et peut être alimentée par panneaux solaires. Elle constitue, de plus, une solution pertinente pour répondre aux besoins des déserts médicaux.

Enfin, la gamme ECHELON ZeroHelium, récipiendaire du Good Design Award, propose une flexibilité accrue dans l’organisation des services et la maintenance grâce à sa technologie innovante nécessitant zéro litre d’hélium. Cette approche représente une nouvelle vision des soins de santé, en réduisant significativement l’impact environnemental. Équipée de l’algorithme DLR (Deep Learning Reconstruction), cette solution améliore la précision des diagnostics tout en facilitant son intégration au sein des infrastructures médicales.

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Mammographie : Rendre les patientes actrices du dépistage

Les lignes épurées, les courbes douces et l’impact visuel réduit de l’Amulet SophinityTM permettent de mettre en confiance la patiente. Celle-ci peut vivre une expérience positive de la mammographie grâce à la compression basée sur l’hystérésis. Associée à la touche « conf comp », brevet Fujifilm, elle permet de réduire jusqu’à 30% la contrainte exercée sur le sein lors de l’acquisition, sans modifier la qualité de l’image.

L’opérateur est également le grand bénéficiaire de cette modalité, notamment sous l’effet de l’aide au positionnement assistée par l’IA. Cet outil analyse les antériorités, reconnait la forme du sein et sa géométrie pour projeter sur le détecteur le contour de la précédente acquisition, ainsi que les conditions de réalisation. L’objectif est de permettre une comparaison la plus juste possible entre les examens d’une même patiente.

La mammographie peut être ressentie comme un examen anxiogène, ajoute Jean-Vincent Anger, Responsable Imagerie de la Femme. Nous nous devons d’être attentifs au stress inhérent à son déroulé, à l’inconfort et à la douleur éprouvée, mais aussi parfois au fait de refaire des clichés le jour même ou d’être reconvoquée pour compléter la mammographie.”

“Grâce à nos systèmes d’IRM, Fujifilm s'engage pour une imagerie accessible à tous y compris aux patients souvent oubliés du système de soins, explique Alexandra Paillas, Directrice Business Unit Modalité. D’autre part, repenser la mammographie en permettant aux femmes de devenir actrices de leur examen en leur permettant d'ajuster elles- mêmes la compression du sein est une avancée technologique importante qui permet également de lever un frein majeur à la participation au dépistage organisé du cancer du sein.”

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Radiologie mobile : Faciliter l’accès aux soins en dehors des structures hospitalières

Le FDR Xair de Fujifilm est une solution innovante de radiographie portable, conçue pour répondre aux nouveaux besoins des établissements de santé et des professionnels intervenant à domicile. Son usage s’inscrit dans une tendance forte de radiologie mobile, facilitant l’accès aux soins tout en optimisant les coûts. Appareil compact et léger, il est transportable dans une valise permettant d’intervenir rapidement au chevet des patients (EHPAD, domicile, zones rurales, centres humanitaires). Son installation rapide et sa prise en main intuitive permettent de réaliser des examens sur place en évitant les déplacements contraignants pour les patients.

Il intègre un capteur dernière génération, le FDR D-EVO III et une console Advance portable pour des clichés haute résolution à faible dose. Les technologies Virtual Grid et Dynamic Visualization II permettent d’optimiser la qualité d’images. “Le FDR Xair répond à un enjeu majeur de faciliter l’accès aux soins en dehors des établissements de santé, déclare Béatrice Oger, Chef de produit. Grâce à sa légèreté et sa technologie avancée, il permet aux professionnels de santé de réaliser des examens rapidement, en garantissant une qualité d’image optimale. Que ce soit en EHPAD, en centre de dépistage ou lors de missions humanitaires, cet appareil offre une solution efficace et adaptée aux besoins actuels du secteur médical.”

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